
La biodiversité de l’écosystème des pays du Bassin du Congo constitue un réel potentiel en termes d’opportunités économique inestimable, essentielle pour le développement des pays de cette région. Toutes les espèces endémiques (Faune et Flore) dont il regorge ainsi que les ressources naturelles qui le constitue apportent une très grande valeur à ces Ecosystèmes que partagent en commun les six (06) pays du Bassin du Congo membres des états de l’espace de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) notamment le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine, la République du Congo et la République Démocratique du Congo. Ce bassin forestier qui est le deuxième massif de forêts tropical du monde, après celui la forêt amazonienne, abrite une des dernières réserves de biodiversité avec des espèces endémiques spécifiques à la sous-région.
Par ailleurs, on note dans ce bassin forestier, une exploitation abusive, », ce qui tend à épuiser les ressources qui s’y trouvent. A titre d’exemple, la diminution drastique des grands mammifères, mettent en danger les espèces endémiques du Bassin du Congo. Dès lors, le renforcement des capacités, la mise en place des cadres institutionnels et des mécanismes et modèles pour une viabilité financière à long terme des aires protégées de ce bassin apparait indispensable pour la durabilité des Ecosystèmes et de la Biodiversité dans ces 6 pays qui partagent le Bassin du Congo.
C’est dans cette optique que depuis 2015 et pour une durée de 5 ans, le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) finance un projet régional visant à mettre en place des mécanismes financiers durables pour les aires protégées tant au niveau local, national que régional. Ce projet est mis en œuvre en partenariat avec Commission des Forêts d’Afrique Centrale(COMIFAC) et sous la coordination du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Au niveau local, les aires protégées ainsi que les écosystèmes de biodiversité associés, constituent les ressources premières des populations qui tendent à les exploiter au quotidien et par conséquent, accélérer leur épuisement. De ce fait, une dimension qui concerne les communautés locales (comme bénéficiaires indirects) est intégré dans le projet et leur déclinaison pourrait être matérialisé à travers des synergies programmatiques avec des projets similaires visant l’amélioration des services environnementaux, sociaux de base ainsi que l’amélioration des moyens de subsistance durable pouvant contribuer à l’autonomisation des populations riveraines des sites d’aires protégées visés par le projet régional.